2025 opel grandland gs ce que l’on sait déjà du prochain suv compact allemand

2025 opel grandland gs ce que l’on sait déjà du prochain suv compact allemand

Chez Opel, 2025 s’annonce musclé… et électrifié. Le Grandland va faire peau neuve, et la version GS s’annonce déjà comme l’un des SUV compacts les plus intéressants pour qui veut rouler dynamique sans renoncer à une certaine sobriété énergétique. Entre nouvelles plateformes, design affûté et électrification avancée, le futur Grandland GS coche beaucoup de cases.

Alors, que sait-on déjà de ce prochain SUV compact allemand prévu pour 2025 ? Faisons le tour, avec un œil à la fois de passionné d’auto et d’adepte de mobilité plus responsable.

Un Grandland totalement revu, pas un simple restylage

Le futur Opel Grandland 2025 n’est pas une mise à jour cosmétique : il change de base technique. Il repose désormais sur la plateforme STLA Medium de Stellantis, la même architecture moderne que l’on retrouve déjà sous la nouvelle Peugeot 3008.

Cela change tout :

  • Plus d’espace à bord : l’empattement progresse, ce qui profite aux places arrière et au coffre.
  • Électrification poussée : la plateforme est pensée dès le départ pour accueillir des versions 100 % électriques performantes.
  • Comportement routier modernisé : centre de gravité optimisé, meilleure répartition des masses et rigidité accrue.

Pour un SUV compact comme le Grandland, ce passage sur STLA Medium signifie qu’Opel ne veut plus simplement suivre la tendance, mais clairement se positionner dans le peloton de tête des SUV familiaux électrifiés.

Un style plus affirmé et un look GS dans l’ADN sportif

Les premiers éléments de design confirment que le Grandland 2025 ne sera pas timide. Opel pousse son identité « pure et audacieuse », et la finition GS vient en rajouter une couche côté tempérament.

On retrouve :

  • La face avant « Opel Vizor » : une calandre noire pleine, intégrant les projecteurs et le logo, dans un bandeau horizontal très graphique.
  • Une signature lumineuse travaillée : feux avant matriciels LED (selon versions), dessinés très finement, avec un look tranchant.
  • Des lignes tendues : profil plus anguleux, épaules marquées, garde au sol assumée de SUV, mais sans surenchère de plastique.

Sur la version GS, on peut déjà anticiper des détails spécifiques :

  • Jantes au design plus agressif, souvent en noir ou bi-ton.
  • Toit contrasté noir, arches de toit spécifiques.
  • Badges « GS » discrets mais bien placés, à l’avant et à l’arrière.
  • Pack carrosserie un peu plus dynamique : boucliers redessinés, inserts noirs laqués, touches de couleur sur certains éléments.

L’ADN GS, chez Opel, c’est l’équivalent maison d’un look « sport chic » : pas une version radicale de circuit, mais un SUV qui revendique clairement un côté plus joueur, sans taper dans l’exubérance.

Thermique, hybride, électrique : le Grandland GS vise large

Sur le plan technique, le gros intérêt de ce nouveau Grandland, c’est la diversité de ses motorisations. Même si tous les détails n’ont pas encore été officiellement finalisés pour 2025, la stratégie Stellantis est claire : proposer des variantes :

  • Thermiques mild-hybrid (essence avec électrification légère).
  • Hybrides rechargeables (PHEV) avec une autonomie électrique plus généreuse que les générations précédentes.
  • 100 % électriques, avec des batteries de forte capacité (jusqu’à 98 kWh annoncés sur la base STLA Medium sur certains modèles du groupe, ce qui donne une bonne idée du potentiel).

Pour la version GS, les scénarios les plus plausibles sont :

  • Un bloc essence hybride léger d’environ 136 ch, déjà vu chez Peugeot/Opel, avec une boîte automatique électrifiée.
  • Une version hybride rechargeable plus puissante, dépassant les 200 ch cumulés, avec traction avant ou éventuellement une transmission intégrale selon les choix d’Opel.
  • Une version électrique « Grandland Electric GS », profitant de la batterie de grande capacité pour concilier look sportif et usage quotidien sans compromis.

Dans l’esprit d’un blog orienté environnement, la version la plus cohérente reste évidemment la déclinaison 100 % électrique, d’autant que la plateforme a été dimensionnée pour offrir :

  • Un rayon d’action théorique autour des 500 à 700 km WLTP (selon configuration de batterie et puissance).
  • Une recharge rapide en courant continu capable d’exploiter une borne haute puissance pour passer de 20 à 80 % en une trentaine de minutes environ.

Autrement dit, un Grandland GS électrique pourrait devenir une vraie alternative crédible pour les gros rouleurs, pas seulement un second véhicule de ville.

Performances et agrément : un GS à la hauteur de son badge

Mettre des badges « GS » sur les ailes, c’est bien. Adapter le châssis à la promesse, c’est mieux. Opel a l’habitude de peaufiner ses versions à tendance sportive avec quelques réglages maison.

On peut donc raisonnablement s’attendre à :

  • Un tarage de suspension plus ferme, pour mieux contrôler les mouvements de caisse.
  • Une direction recalibrée, un peu plus directe et consistante autour du point milieu.
  • Des freins dimensionnés pour encaisser le surpoids des versions hybrides ou électriques les plus puissantes.

Sur les versions hybrides rechargeables et électriques, le couple disponible instantanément promet des reprises très honnêtes pour un SUV familial. Sans viser le 0 à 100 km/h d’une sportive pure et dure, le futur Grandland GS devrait offrir ce qu’il faut pour :

  • Doubler sereinement sur nationale, même chargé.
  • Entrer sur autoroute avec vigueur.
  • Rendre la conduite agréable au quotidien, sans avoir à écraser l’accélérateur.

Et pour les amateurs de conduite plus engagée, la combinaison d’un centre de gravité plus bas (surtout sur la version EV avec batterie dans le plancher) et de réglages GS spécifiques devrait limiter le roulis sans sacrifier tout le confort. Le but de ce Grandland n’est pas de jouer les pseudo GTI surélevées, mais de proposer un SUV équilibré avec une touche de caractère.

Un habitacle modernisé, orienté techno… mais encore pratique

À l’intérieur, le Grandland 2025 s’annonce comme une vraie montée en gamme par rapport au modèle actuel. Opel a déjà montré sur d’autres modèles son concept de « Pure Panel Pro », un ensemble d’écrans combinant instrumentation numérique et grande dalle centrale.

On retrouvera vraisemblablement :

  • Un double écran panoramique légèrement orienté vers le conducteur, avec des graphismes modernisés.
  • Une interface plus fluide et une connectivité complète (Apple CarPlay / Android Auto sans fil, mises à jour OTA, services connectés).
  • Une ergonomie qui tente de rester simple, avec encore quelques vrais boutons physiques pour les fonctions essentielles (climatisation, volume, dégivrage…).

Sur la finition GS, on peut s’attendre à :

  • Des sièges au maintien renforcé, avec surpiqûres et marquage GS.
  • Un volant à méplat ou au dessin plus sportif.
  • Des inserts décoratifs spécifiques (effet carbone, noir laqué, touches de rouge ou de jaune selon le thème Opel).

Et côté vie à bord, le changement de plateforme devrait se traduire par :

  • Plus d’espace aux jambes à l’arrière, intéressant pour les familles ou les grands gabarits.
  • Un coffre plus logeable, tout en préservant une modularité simple (banquette rabattable 60/40 ou 40/20/40).
  • Des rangement intelligents pour les câbles de recharge sur les versions électrifiées.

Le tout avec une isolation phonique en progrès, notamment grâce au silence de fonctionnement des versions électriques et à des vitrages mieux travaillés. Pour ceux qui roulent beaucoup, ce genre de détail fait une vraie différence à la fin de la journée.

Technologies d’aide à la conduite : vers une conduite partiellement automatisée

Sans surprise, le futur Grandland GS fera le plein d’aides à la conduite. La plateforme STLA Medium permet d’intégrer les dernières générations de capteurs, caméras et radars.

On retrouvera notamment :

  • Régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop & Go dans les embouteillages.
  • Assistant de maintien dans la voie plus naturel, évitant l’effet « ping-pong » entre les lignes.
  • Reconnaissance des panneaux avec adaptation de la vitesse proposée au conducteur.
  • Aide au changement de voie sur autoroute, selon le niveau de finition et de pack choisi.
  • Caméras 360° pour faciliter les manœuvres en ville ou atteler une remorque.

L’idée n’est pas de rendre le Grandland autonome, mais de proposer une conduite partiellement automatisée sur les trajets monotones. À condition de garder les mains sur le volant et l’œil sur la route, évidemment.

Un SUV compact dans le vent, mais que vaut-il en termes d’empreinte environnementale ?

Un SUV, même compacte, n’est jamais la solution la plus frugale en énergie et en matières premières. Mais dans un monde où ce format est demandé par une grande partie des automobilistes, la question devient : comment faire un SUV le moins pénalisant possible pour l’environnement ?

Sur ce point, le Grandland 2025 coche plusieurs cases intéressantes :

  • Électrification large : plus de versions purement thermiques gourmandes, mais des motorisations hybrides ou électriques pensés pour réduire les émissions de CO₂.
  • Plateforme optimisée : meilleure efficience énergétique grâce à l’aérodynamique retravaillée, aux groupes motopropulseurs plus sobres et à la récupération d’énergie au freinage.
  • Usage de matériaux recyclés dans l’habitacle et dans certains composants de structure (tendance forte chez Stellantis et Opel).

Bien sûr, l’impact réel dépendra beaucoup de la motorisation choisie et de l’usage :

  • Un PHEV sans recharge régulière n’a d’hybride que le nom et reste lourd et gourmand.
  • Une version électrique rechargée sur une électricité peu carbonée (par exemple en France) sera nettement plus pertinente écologiquement.

La version GS électrique, utilisée intelligemment avec une recharge majoritairement à domicile ou sur des bornes alimentées par un mix bas carbone, peut donc tout à fait concilier plaisir de conduite, design affirmé et bilan carbone raisonnable.

Positionnement face à la concurrence : Tiguan, 3008, Austral & compagnie

Le segment des SUV compacts est l’un des plus disputés du marché. Le futur Grandland GS va se retrouver en face d’adversaires très solides :

  • Volkswagen Tiguan, référence germanique du segment.
  • Peugeot 3008, cousin technique très proche, au design plus audacieux.
  • Renault Austral / Espace, forts sur le confort et la techno.
  • Hyundai Tucson / Kia Sportage, très agressifs en rapport équipements/prix.

Pour se démarquer, le Grandland GS a plusieurs cartes à jouer :

  • Une image allemande rassurante, mais avec un design plus assumé qu’auparavant.
  • Des motorisations électrifiées modernes, portées par la plateforme STLA Medium.
  • Un positionnement GS qui parle à ceux qui veulent un SUV un peu moins « fade » sans basculer sur des versions très haut de gamme.

Si Opel parvient à proposer un tarif bien placé, avec un équipement généreux dès la finition GS (surveillance d’angle mort, caméra 360°, grands écrans, sièges chauffants, etc.), le Grandland pourrait séduire aussi bien les flottes d’entreprise que les particuliers en quête de polyvalence.

À qui s’adresse vraiment le futur Opel Grandland GS ?

En regroupant tout ce que l’on sait déjà, le profil type de l’acheteur du Grandland GS 2025 ressemble à ceci :

  • Une personne ou un couple ayant besoin d’un véhicule familial (enfants, loisirs, bagages).
  • Qui aime les modèles au look un peu dynamique, sans basculer dans le « tuning » ou le premium très cher.
  • Qui souhaite réduire sa consommation et ses émissions sans renoncer totalement au plaisir de conduite.
  • Qui roule beaucoup en mix ville/route/autoroute et veut un véhicule polyvalent.

Pour ceux qui viennent d’une compacte thermique classique ou d’un ancien SUV diesel, la version hybride rechargeable ou électrique du Grandland GS peut être une passerelle intéressante vers une mobilité plus propre, à condition de repenser un peu ses habitudes :

  • Apprendre à recharger régulièrement, idéalement à la maison.
  • Mettre à profit le mode électrique en ville, et garder l’hybride ou le thermique pour les longs trajets.
  • Optimiser la conduite éco-responsable (anticipation, usage du frein régénératif, mode Eco, etc.).

Le Grandland GS ne prétend pas être la solution parfaite pour tout le monde, mais il offre une proposition cohérente pour ceux qui veulent évoluer vers un SUV électrifié sans subir une marche technologique trop brutale.

Ce qu’il reste encore à découvrir

Malgré les nombreuses informations déjà connues sur la base technique et l’orientation globale du modèle, certains points restent à surveiller jusqu’aux présentations officielles :

  • Les puissances exactes des différentes motorisations GS, en hybride et en électrique.
  • Les capacités de batteries proposées et les autonomies certifiées en cycle WLTP.
  • Les niveaux de finition détaillés et les options dédiées à la version GS (packs sport, selleries, jantes, etc.).
  • Les tarifs, évidemment, qui feront ou non du Grandland GS une bonne affaire face à la concurrence.

Une chose semble néanmoins acquise : Opel veut faire de ce Grandland nouvelle génération un pilier de sa gamme, et la déclinaison GS servira de vitrine pour montrer que « SUV compact, électrifié et allemand » peut aussi rimer avec plaisir de conduite et choix plus responsable.

Pour les automobilistes qui regardent déjà vers 2025 pour changer de véhicule, le futur Opel Grandland GS mérite clairement de rester sur la liste des prétendants. Reste à voir, dans les prochains mois, si les chiffres de puissance, d’autonomie et… de prix, seront à la hauteur des promesses.

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