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Alerte au Vatican !

12/02/2013
Joseph Ratzinger s’en va. Après huit années passées sur la chaire de Pierre, le pape Benoît XVI passe la main le 28 février, jour de la saint Romain.
Et de me revenir à l’esprit la fameuse prophétie de saint Malachie d’Armagh, mort à Clairvaux en 1148, prophétie constituée de 111 devises concernant les 111 papes qui règneront à partir de Célestin II en 1143. Et à votre avis qui était le 111ème ? Benoît XVI en personne. De quoi réfléchir avant d’aller plus loin…
Plus loin, c’est ce que dit la prophétie de Malachie pour la suite. Le 112ème pape, Petrus Romanus, Pierre le Romain (celui du 28 février ?), n’accèdera pas au trône : « Après ceci, la ville aux Sept Collines sera détruite et le Juge craint jugera son peuple. » Aurions-nous mérité quelques châtiments bien pesés ?

 

 

Au suivant !

Maintenant une question est sur toutes les lèvres, qui pourrait succéder à Pierre pour être Pierre à son tour ? Et là les médias sont déjà partis en vrilles : il faut un pape noir ! On ne sait pas pourquoi, mais il faut qu’il soit noir, il faut un autre Obama au Vatican. Et on en aurait un sous la main, un Ghanéen. Quoi qu’il en soit si ça ne va pas, on trouvera un Ivoirien, un Malien (quel symbole ! Il pourrait être adoubé par François Hollande nouveau chef de guerre des tribus), ou pourquoi pas un frère musulman égyptien fraîchement démocratisé. Mais c’est bête, il est forcément musulman. Ca ferait un peu désordre.

Si tout va très vite, la chaire de Pierre sera occupée par un nouveau locataire vers la fin mars. Pour le côté pratique, l’idéal serait avant Pâques, on le sait c’est une grosse semaine de représentations, le nouveau venu apprendrait sur le métier.

 

Un homme de foi et de combat

En ces temps tendus où la religion catholique est plus critiquée que respectée, condamnée systématiquement pour tout le mal qu’elle a fait, qu’elle fait et qu’elle fera forcément, alors que je sache personne ne pose de bombes au nom de Jésus, il faut un pape de combat, pas une potiche, pas un faire-valoir pour faire moderne. Il faut un souverain pontife qui saura infléchir « l’ostpolitik » en privilégiant la pastorale par rapport à la diplomatie. C’est ainsi que Karol Wojtyla imposa sa foi face au communisme, c’est ainsi que le chef de l’Eglise catholique pourra faire face aux nouveaux césaropapismes politiques, économiques, voire doctrinaux. 

Ici, nous ne parlons pas de l’ancestral combat des Guelfes contre les Gibelins, la papauté n’a plus à affronter le saint Empire Romain Germanique mais l’hégémonisme d’un Islam conquérant, souvent autoritaire, voire fascisant.

Le nouveau pape devra affirmer avec fermeté les racines chrétiennes de cette Europe qui doute aujourd’hui, et ce au moment où le continent africain bascule vers l’Islam et où le Moyen Orient découvre la démocratie falsifiée sous le voile des Frères Musulmans.

 

Attention aux effets de mode

La papauté apparue à Rome au milieu du premier siècle de notre ère a réussi à durer quelque deux mille ans. De Pierre à Benoît XVI tous les pontifes n’ont pas été à la hauteur de leur tâche et des espoirs mis en eux par les hommes, loin s’en faut. Mais dans un monde en plein doute, en plein bouleversements, dans un monde où les traditions et la famille sont mis à mal, parfois sous l’effet de lois nouvelles annoncées comme inéluctables parce que modernes, l’église catholique a plus que jamais une mission de rassemblement, de parole, de tolérance, mais aussi de fermeté par rapport à ses choix, à mener à bien sous peine de disparaître un jour. Les deux derniers papes ont été attaqués parfois avec une extrême violence, l’un parce qu’il était Polonais, donc quasiment considéré comme un sous-européen, et qu’il n’a jamais caché son opposition au système communiste qu’il connaissait de l’intérieur, l’autre parce qu’il est Allemand, ce qui a autorisé certains à le qualifier de nazi. Rien de moins ! C’est tellement simple et tellement sans risques.

Au fait, que diront-ils ces faiseurs d’opinion si le prochain pape est Africain ? Rien, forcément, ils en deviendront idiots de complaisance parce que tout ce qu’il dira, tout ce qu’il fera sera bien et béni des dieux. Comme Obama devint prix Nobel de la Paix pour la seule raison qu’il était le premier Président noir. La même chose fonctionnerait avec un pape Irlandais, ce sont les seuls catholiques européens respectés par les médias, non pas pour leur foi mais parce qu’ils combattent des Britanniques. Ils sont idiots et rien d’autre !

 

Plus qu’un chef d’Etat

Bien sûr, les affaires des prêtres pédophiles sorties durant les années 2000 n’ont rien arrangé. Mais elles ne sortent pas par hasard. Et au fait, comment appelle-t-on un imam qui s’achète une fille de douze ans pour en faire sa cinquième épouse ? On ne dit rien, par pudeur – par lâcheté -, on regarde ailleurs…

La décision « motu proprio » de Benoît XVI force le respect, elle est toute à son honneur, il nous dit qu’il n’a plus la capacité physique d’assumer sa tâche. Jean Paul II avait fait un tout autre choix, celui de poursuivre sa mission jusqu’à l’extrême, parfois sur les deux genoux, jusqu’au dernier souffle. Il savait que le monde avait terriblement besoin de lui… même si le monde ne s’en est pas rendu compte à ce moment-là. Sans la puissance de cet homme, sans son charisme et sa force de persuasion, la chute de l’empire communiste à la fin des années 80 aurait pu entraîner à la mort des centaines de milliers d’hommes et de femmes, voire, qui sait, ouvrir une nouvelle guerre meurtrière en Europe.

Le rôle d’un pape peut aller si loin, on l’a compris, et je ne pense pas qu’un faire-valoir pour faire moderne serait la réponse idéale du moment. Méfions-nous des effets de mode qui consistent à faire de l’audience avec tout et n’importe quoi. 

Un pape n’est pas une marchandise « achetée » par les médias, une marchandise pourvoyeuse d’espaces publicitaires juteux au même titre qu’une call-girl qui s’est tapée une star du foot ou une vedette de la télé-réalité. Car c’est bien cela le problème, ce que veulent les médias doit absolument arriver.

Il faut être réaliste. Le Vatican est en danger, si la Curie cède aux diktats des médias et des faiseurs d’opinion, ceux-ci lui imposeront leur candidat, celui qu’ils vont nous vendre jour après jour à partir d’aujourd’hui, celui qui se laissera séduire par le mirage de la communication moderne. Et pour faire bien ils l’appelleront le pape de l’ouverture, le pape des pauvres, le pape du dialogue, tout ce que vous voulez, pourvu qu’il reste à sa place, celle de la soumission face à la brutalité, face à l’arrogance, face à l’inculture, face à la bêtise humaine. Leur candidat est celui qui laissera l’Europe mourir de sa propre mort cultuelle. Amen !

 

J. Nimaud

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