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Monde

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Joseph Ratzinger s’en va. Après huit années passées sur la chaire de Pierre, le pape Benoît XVI passe la main le 28 février, jour de la saint Romain.
Et de me revenir à l’esprit la fameuse prophétie de saint Malachie d’Armagh, mort à Clairvaux en 1148, prophétie constituée de 111 devises concernant les 111 papes qui règneront à partir de Célestin II en 1143. Et à votre avis qui était le 111ème ? Benoît XVI en personne. De quoi réfléchir avant d’aller plus loin…
Plus loin, c’est ce que dit la prophétie de Malachie pour la suite. Le 112ème pape, Petrus Romanus, Pierre le Romain (celui du 28 février ?), n’accèdera pas au trône : « Après ceci, la ville aux Sept Collines sera détruite et le Juge craint jugera son peuple. » Aurions-nous mérité quelques châtiments bien pesés ?
Pendant que la dernière guerre européenne d’un 20ème siècle sur le déclin faisait rage dans les Balkans, et après que la Croatie, la Slovénie et la Bosnie Herzégovine eurent décidé de leur avenir en se proclamant nations indépendantes de cette fédération Yougoslave montée à la hâte suite au Traité de Versailles de 1918, un peu plus au nord, au cœur de ce qui était trois ans plus tôt encore le « Bloc de l’Est », le 1er janvier 1993, Tchèques et Slovaques décidaient d’un commun accord de ne plus faire route ensemble. Et c’est sous la haute autorité du Président Vaclav Havel que cette scission trouva son épilogue tout en douceur, ce qui, sur le papier, n’était pas gagné d’avance.
Le 8 mai prochain, si tout va bien, et à Madagascar c’est déjà du domaine de la science-fiction, la Grande Île devrait normalement sortir de cette situation dite de « Transition » qui dure déjà depuis quatre ans et qui ne devait être, alors, qu’une étape provisoire menant à de nouvelles élections générales.
La disparition en ce début décembre 2012 du célèbre architecte brésilien Oscar Ribeiro de Almeida de Niemeyer Soares, plus connu sous le raccourci d’Oscar Niemeyer, et ce à l’âge respectable de 105 ans, nous donne l’occasion d’évoquer son œuvre majeure parmi quelque 600 réalisations au cours de ses soixante-dix années de carrière, à savoir la ville de Brasilia, capitale administrative du Brésil qui fut inaugurée le 21 avril 1960, et qui symbolisait alors pour ses concepteurs « une nouvelle civilisation ». Ce rêve d’une capitale totalement créée sur un « vaste rien » datait peut-être de cette première rencontre en 1940 entre Niemeyer et celui qui deviendrait le Président du Brésil, Juscelino Kubitschek.
Oscar Niemeyer, communiste convaincu, aura laissé sa trace sur toute la planète, on lui doit, entre autres, en France, le siège du PCF place du Colonel Fabien à Paris, la Maison de la Culture au Havre et la Bourse du Travail à Bobigny. Il fut également l’un des architectes qui travailla à l’élaboration du siège des Nations Unies à New York.
Alors retour en arrière, au milieu du 20ème siècle, pour découvrir Brasilia, cette capitale surgit du néant.
« Enclave pauvre, surpeuplée et meurtrie par la violence », c’est l’image quasi-officielle proposée par les médias pour définir la situation actuelle de Gaza.
Gaza, 360 km² et 1,5 million de Palestiniens, territoire minuscule en bordure de Méditerranée à propos duquel, déjà au Ve siècle avant J.C., Hérodote évoquait les Philistins qui y vivaient. Mais surtout Gaza aujourd’hui sous le contrôle du Hamas, et ce depuis juin 2007.
Le cardinal ghanéen Peter Turkson était-il en service commandé lors de l’Assemblée du Synode pour l’Evangélisation ou a-t-il agi en son nom propre en présentant ce clip mettant en garde contre l’islamisation prévisible du continent européen ?
Mais après tout qu’importe, il a au moins réussi à se mettre tout le monde contre lui, du moins « le monde » qui a la parole et qui s’en sert, ce même « monde » qui n’a pas manqué de clouer au pilori (faute de croix peut-être ?) le Primat des Gaules Monseigneur Barbarin après sa prise de position contre le mariage gay. C’est connu, en France on est prié de laisser ses convictions au vestiaire et d’enfiler l’uniforme de la pensée officielle, unique et tendance. Même Monseigneur Vingt-Trois, archevêque de Paris, a parlé de « propagande » à propos du clip de son collègue africain, comme s’il fallait qu’il montre très vite son appartenance au « bon monde ».
On le sait, l’humour n’est pas ce qui caractérise les islamistes, on se souvient des caricatures de Mahomet qui avaient déclenché une tempête dans un verre d’eau.
Toujours dans le même esprit, ce film (« Innocence of Muslims ») posté sur la Toile dans lequel l’Islam ne serait pas montré avec son meilleur profil, et qui dit-on aurait été produit par un copte égyptien vivant aux Etats-Unis, est en train de cristalliser la haine des islamistes contre l’Amérique, la maison mère de Satan depuis la prise du pouvoir de Khomeiny en Iran à la fin des années 70. Par ailleurs, même l’Allemagne est prise à partie à travers ses ambassades, vous allez voir que la France devra elle aussi rendre des comptes.
Pour faire court, chaque train qui arrive en retard en le Caire et Tunis, chaque type qui tombe de vélo entre Téhéran et Gaza, chaque mouche en villégiature sur une côte d’agneau sont autant de prétextes à faire cramer dans les rues du Moyen-Orient la bannière étoilée.
Soyons pragmatiques, ceux qui répondent à l’appel des meneurs n’ont sans doute rien d’autre à faire de plus intelligent. Alors pourquoi pas brûler des drapeaux américains ?... On peut également s’interroger sur la coïncidence entre la visite du Pape aux Chrétiens d’Orient et cette flambée de violence et d’intolérance.

Le chemin de Damas

23/07/2012
« Avec ou sans Assad, le régime va tenir », c’est le point de vue de la Russie, du moins de son ambassadeur à Paris Alexandre Orlov, mais il est évident que ce n’est certes pas l’avis de la communauté internationale, ainsi, l’ambassadeur de la France à l’ONU contredit cette position russe en affirmant clairement que notre pays allait « continuer à accompagner l’opposition syrienne dans sa lutte contre le régime Assad ». On le voit, le chemin de Damas n’est pas forcément celui qui mène à la démocratie, du moins comme nous l’imaginons ici en Occident.
Le 25 juin 1991, il y a pile vingt ans, la Croatie se déclarait indépendante du pouvoir de la Fédération Yougoslave, le 26 juin, elle était imitée par la Slovénie.
La Yougoslavie entrait en guerre contre elle-même, les six républiques fédérées en 1946 par Tito (Bosnie, Croatie, Macédoine, Monténégro, Serbie et Slovénie) allaient passer les huit années suivantes à s’entretuer devant les caméras du monde entier. Il s’agissait bien de la première guerre en Europe depuis 1945, une guerre qui aurait fait, selon les sources, entre 100.000 et 200.000 morts.
« L’histoire nous enseigne que les hommes et les nations ne se conduisent avec sagesse qu’après avoir épuisé toutes les autres solutions » dit un jour le diplomate israélien et ancien ministre des Affaires Etrangères Abba Eban. Pourtant, Dieu couche toujours avec le Diable dans de nombreux pays, les récents soubresauts du monde arabe et du continent africain en attestent si besoin est : Algérie, Tunisie, Egypte, Libye, Syrie, Jordanie, Yémen, Côte d’Ivoire, Guinée, Iran, Afghanistan, Irak, et la liste n’est pas exhaustive, on pourrait y ajouter quelques républiques de l’ex-Union Soviétique sans oublier la Corée du Nord, Cuba, le Venezuela, l’Indonésie… il semble que les hommes qui dirigent ces pays n’ont pas encore épuisé toutes les solutions avant cette fameuse « sagesse ».
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