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Cantique de l'assassin

21/07/2016
Cantique de l'assassin, par Guillaume Prévost, chez Nil, 20,00 €

Paris 1920. François-Claudius Simon est inspecteur au 36 quai des Orfèvres. Profondément déprimé depuis le départ d'Elsa pour la Russie, il se noie dans l'alcool, et c'est au cours d'une de ses cuites qu'il est appelé par son supérieur pour une macabre affaire. Le corps d'un prêtre est retrouvé dans une niche derrière l'autel du Sacré-Coeur de Montmartre, le coeur a été arraché, cerclé de ronces et fiché d'une croix, tel un Sacré-Coeur. Sur ses yeux ont étés posés deux ronds de papier portant un « B » à gauche et un « S » à droite. La basilique est un endroit où l'on prie vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le père Caussade, la victime, était de garde de deux heures à quatre heures pour prier avec quelques fidèles inscrits à l'avance, parmi eux son assassin. Et le plus étrange est que le nom de François-Claudius est noté sur le registre des inscrits de cette nuit-là. Qui veut le mouiller, le rendre suspect ? Et pourquoi ? Quelques jours plus tard un autre prêtre est assassiné selon le même rituel à Carcassonne.

Pour François-Claudius, il lui faut retrouver l'auteur de cette barbarie, est-ce un cinglé, connaissant parfaitement l'anatomie ? Un médecin, un boucher et un homme suffisamment fort pour maîtriser sa victime ? Il va devoir se plonger dans le passé, au temps où il était dans un orphelinat dirigé par le père Malvieux, parce qu'abandonné par sa mère partie en Amérique du Sud, dont il ne possède qu'une chevalière portant les lettres B S. Son enquête va le mener sur les traces du fameux abbé Saunière de Rennes-le-Château, celui qui aurait découvert un fabuleux trésor, et des parchemins secrets contenant des révélations sur les Evangiles qui pourraient ébranler les fondements de l'Eglise. Une histoire qui fascine toujours autant aujourd'hui.

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